Emmanuel Vigier

 artiste auteur

Créations

Terres communes : une traversée documentaire

Ce travail fait suite à Terres Communes, le web-documentaire que j’ai réalisé en 2012 et au spectacle d’Alix Denambride, Terre Commune-divertissement intéressant, auquel j’ai participé.

Troisième acte d’une trilogie, cette publication présente le texte et la dramaturgie du spectacle Terre Commune, en même temps qu’elle restitue les figures du réel qui ont inspiré le web-documentaire.

À travers des portraits et des entretiens, l’ouvrage permet de comprendre les modalités de passage à la fiction et notre volonté commune à interroger notre regard sur l’exclusion jusque dans la mort.

Résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon :
du 7 au 25 octobre 2019

Ouvrage à paraître en 2021 aux Editions Deuxième Epoque

On creuse dessous les roses

« -Alors voilà la proposition : ensemble on va se plonger dans un livre : Dessous les roses, d’Olivier Adam.
Le roman, on va le décortiquer, lui trouver sa bande-son, des voix et des chansons. »

On creuse dessous les roses est une pièce sonore de Géry Petit et Emmanuel Vigier, réalisée dans le cadre d’une série d’ateliers de critique littéraire avec un groupe d’adolescent.e.s, patient.e.s de la clinique psychiatrique Les 3 Cyprés.

« Il considérait n’avoir aucune obligation envers qui que ce soit. Et surtout pas envers sa famille, qu’il avait laminée de film en film, de pièce en pièce, même s’il s’en défendait.
C’est une fiction, répétait-il, rien à voir avec vous. » (Olivier Adam, Dessous les roses).

SILENCE MOTEUR

En 2020 l’Astrée m’a demandé de réaliser un film pour leurs 20 ans. Suite à cette expérience, avec Agathe Dreyfus, nous avons proposé un atelier cinéma aux résident.e.s de ce foyer de vie : des personnes adultes dont le handicap ne permet pas ou plus d’exercer une activité professionnelle, y compris en milieu protégé.

Depuis trois ans, avec un petit groupe, nous fabriquons des images, réalisons des courts métrages, inspirés du cinéma muet et expérimental.

Silence moteur est le nom de cet atelier dans lequel le cinéma est réinventé au delà des empêchements.

Being prey

Après avoir été attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire. L’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde. Being prey, rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair.

Saisis par ce texte d’une force inouïe, Emmanuel Vigier et Mario Fanfani partagent au plateau cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée avec Mar Sodupe, comédienne et Jeanne Burgart Goutal, philosophe et enseignante.

Dernière étape de création :
Sortie de résidence au 3bisf, le 13 octobre 2023.

Les Rendez-vous avec Plumwood ! (série de lectures performées autour de l’oeuvre de la philosophe) :

Rendez-vous avec Plumwood#3 : lecture avec Mar Sodupe, rencontre avec Jeanne Burgart Goutal, et projection de Nimrod au 3bisf, à Aix en Provence, le 23 mars 2024

Rendez-vous avec Plumwood#2 : lecture avec Mar Sodupe, field recording avec Chloé Despax et projection à La station, le 1er juin 2023.

Rendez-vous avec Plumwood#1 : lecture avec Mar Sodupe, rencontre avec Pierre Madelin et projection aux Editions Wildproject, le 8 décembre 2022.

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme des performances intimistes dédiées à l’oeuvre de la philosophe environnementaliste australienne Val Plumwood.
Chaque Rendez-vous est conçu comme une étape dans la création de Being Prey.

09h20 : Divorce

J’ai trouvé un agenda dans la rue à Marseille.

Au début, je ne connais pas le nom de sa propriétaire. Et puis un jour, je le découvre sur la première page.
Je commence à enquêter sur la vie d’une femme avec celles et ceux qui l’ont connue de près.
C’est une histoire de musique, d’injustice et de chute sociale.
Un portrait sonore fabriqué en complicité avec Gery Petit.

09h20 : Divorce a remporté le grand prix de la création documentaire - au festival Longueurs d’Ondes (2022).
Lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve sonore de la SCAM-2021.

"Le jour où Emmanuel Vigier trouve un agenda sur le trottoir de Marseille, il est loin de se douter qu’il y découvrira non seulement des bribes de la vie de Nathalie Sorlin, mais aussi le sujet de son premier documentaire sonore. Or, il devient vite évident que cette histoire doit être racontée par le son : par des archives radio, beaucoup de cette musique que Nathalie aimait tant, et un fin travail sonore. À travers la voix du réalisateur, aussi. Il ne la connaît pas, mais le récit au je s’impose et leurs vies s’entremêlent : « J’aime bien le mot extime. C’est à la fois parler de soi, mais en faisant rentrer le monde tout à l’intérieur. », dira-t-il en entrevue."
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio

09h20 : Divorce par Télérama

09h20 : Divorce par l’abcdr du son

09h20 : Divorce par Komitid

09h20 : Divorce par Philippe Roizés

Ignorant ta chute

Ignorant ta chute est une expérience cinématographique, sans écriture ni répétition préalable. Il s’inscrit dans une recherche entamée en 2020 avec Mario Fanfani.

Le désir devient impérieux, dans cette période insaisissable, pour nous, couple de cinéastes, de créer de nouvelles images, d’inventer de nouveaux récits, de partager de nouveaux imaginaires.

Ainsi nait le personnage de NIMROD, être asexué, hybride, qui part à travers forêts, plaines et rivières, en quête d’un destin commun avec les pierres, les végétaux et les animaux. Ignorant ta chute est un objet cinématographique de vingt minutes d’accueil inconditionnel aux fantômes, au refoulé, aux exclus.
Humains et non-humains.

Projections :
 A la Semaine Asymétrique, au Polygone Etoilé à Marseille, le mercredi 30 novembre 2022, à 21h.
 Aux Editions Wildproject, Marseille, le 08 décembre à 19h, dans le cadre des Rendez-vous avec Plumwood !
 Dans la programmation What’s your Flavor du collectif Jeune Cinéma, le 11 mai au Grand Action, à Paris, à 20h.

Je vous écris

Des messages d’amour laissés sur un répondeur, des cartes postales tendres et inquiètes, une déclaration, ma déclaration...Comment aimer et l’écrire ? Le dire en images ? Parler de soi, de ses souffrances psychiques, de la maladie ?

Une petite communauté d’amoureuses et d’amoureux se prête au jeu dans  Je vous écris , un film collectif réalisé par des adhérent.e.s du groupe d’entraide mutuelle, GEM-Club Parenthèse, à Marseille.
Film que j’ai accompagné avec Agathe Dreyfus.Je vous écris a été conçu dans le cadre du projet L’amour dans ses états : vie affective, sexualité, parentalité , financé par la Fondation de France.

Trois autres ateliers (création sonore avec Radio-là, écriture avec Myriam Eck, théâtre avec Patrick Touja) ont été menés en 2020-2021. La bande-son des films a été, en partie, conçue avec la complicité de Radio-Là, atelier permanent d’expression et de diffusion radiophonique avec des usagers de la psychiatrie, des soignants, des créateurs sonores et des techniciens.

Ce qu’ont fait nos pères

C’est un film que j’ai commencé à écrire il y a quinze ans, après J’ai un frère , premier chapitre d’une trilogie sur l’après-guerre, que j’ai tourné en Bosnie.

Ce deuxième opus vient interroger la mémoire de la guerre d’Algérie, à travers celle de mon père, ancien appelé.
Un homme qui a longtemps tu les deux années qu’il a passées près de Djelfa, dans un régiment d’artillerie.

Seule trace : un album d’images dans lequel la guerre reste hors-champ.

 Avant première au Cinéma l’Alhambra le 16 septembre 2022, suivie d’une discussion avec l’historienne Marie Chominot et d’un concert de Sylvie Paz.
Projection à Vichy le 27 janvier 2023 au cinéma Etoile Palace

 Diffusions : France 3 Provence Alpes Côte d’Azur (juin et septembre 2022)

Ce n’est pas à proprement parler une épidémie

Installation video conçue avec Pascal Césaro, Mario Fanfani et Sandrine Musso dans le cadre de l’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! », qui retrace l’histoire sociale et politique du sida au Mucem du 15 décembre 2021 au 2 mai 2022.

"Dans notre dispositif audiovisuel, la pluralité des acteurs·trices répondant aux images présentées rend compte de ces mémoires plurielles de l’épidémie, mémoires situées qui réagissent aux discours dominants de l’époque investiguée. Elle fait prendre la mesure des substrats anciens, et parfois toujours féconds, de mécanismes d’information ayant suscité, par leur « altérisation » de la figure des séropositifs et des malades, une stigmatisation durable qui, elle non plus, n’est pas finie." (extrait de l’article "Dialoguer avec les archives télévisuelles", Pascal Cesaro, Mario Fanfani, Sandrine Musso, Emmanuel Vigier).

Cartographie & en(jeux) extimes

Ce workshop est inspiré de l’installation 9 joueurs +1, un travail plastique, documentaire et performatif réalisé au 3bisf - lieu d’art contemporain implanté au sein de l’hôpital psychiatrique d’Aix-en-Provence.

Élément central de cette création : le jeu, celui de l’enfance et de l’adolescence, avec ou sans spectateur, que l’on abandonne ou que l’on transmet une fois adulte.

Un workshop guidé avec Christine Gabory et initié avec Florence Moraly dans le cadre de la programmation du FRAC PACA / DES MARCHES, DEMARCHES du 07 au 11 janvier 2019, à l’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée, ESADTPM .
(Restitution des travaux des étudiants du 08 au 15 février 2019 à la bibliothèque Armand Gatti avec une performance de Patrick Sirot les 08 et 15 février à 18h).

Je dépends de la peau qui me pense

Comment représenter ce qui nous enveloppe ?
Quelles images lui associer ? Quels sons ? Quels objets ?

Après un travail sur le rêve en 2013 (Les rêveurs), j’ai retrouvé un groupe de patients et soignants d’un centre médico-psychologique de l’APHM. 
"Je dépends de la peau qui me pense" est un travail plastique et video sur la peau, inspiré de l’ouvrage de Régine Detambel, Petit éloge de la peau.

Lisa Constant, Fabrice Lanza, Sonia Lefevre, Dominique Maignial, Dominique Pascal , Florence Vaillant et 3ERC ont conçu une dizaine d’oeuvres exposées au Studio Euphonia en juin 2019.

Durant tout le temps de fabrication, Radio Là n’était jamais très loin. A deux reprises, l’émission, diffusée sur Radio Grenouille, a joliment rebondi sur le thème et les créations du workshop :
Une émission de l’été : Dans mon micro, une peau
Une émission de l’hiver : La peau, l’appeau, po po po...

Un workshop qui s’est tenu en 2018-2019 dans le cadre du programme d’actions culturelles Parcours d’hospitalités.
Avec l’aide et le soutien de Radio-Grenouille et les participations de Christine Gabory, videaste et Juliette Morel, scénographe.
Et avec le soutien de la DRAC PACA et de l’ARS PACA.

Les videos sont en ligne ici.

Ce foutu cube

« Disons que c’est quelque chose entre un film et une expérience, entre du théâtre et une lecture. Disons que c’est une rencontre qui a été mise en scène, mise en image dans une maison, un manoir.

Il y a une femme qui attend. Elle s’appelle Jeanne.
Elle est chez elle. Elle écrit.

Autour d’elle, il y a un chœur qui s’anime.
Il a des choses à dire.
La première, c’est que le cube fonctionne. »

Avec Agathe Dreyfus monteuse et cinéaste, je retrouve des patients et des soignants de l’hôpital Regnier et nous poursuivons l’écriture de Ce foutu cube, initiée à Tizé en 2018.

« Ce foutu cube » est une création à la croisée des chemins, née de la rencontre avec un texte de David Peace, tiré de Rouge ou Mort, roman anglais publié en 2014, sur le parcours de Bill Shankly, entraineur du Liverpool Football Club.

Avec la participation de la poétesse et slameuse Joëlle Sambi.

Rendez-vous aux Bons Jours entre le 26 et 29 septembre 2019 à Rennes.

Résidence de création :
AU BOUT DU PLONGEOIR du 24 au 28 juin 2019 / RENNES
AU BOUT DU PLONGEOIR du 23 au 26 avril 2019 / RENNES

Résidence de recherche :
AU CSTC, les 3 et 4 décembre 2018 /RENNES
AU BOUT DU PLONGEOIR du 18 au 24 juin 2018 / RENNES

9 joueurs+1

Sur l’écran, neuf joueurs dessinent à la craie les jeux qui les ont accompagnés de l’enfance à l’âge adulte. La parole suit parfois le geste. Parfois elle s’absente. Quelle place le jeu a-t-il désormais dans nos vies ? Quelles traces laisse-t-il en nous lorsqu’il disparaît ?

Le tournage et les enregistrements qui constituent les matériaux de l’installation ont été réalisés sur deux lieux distincts : un terrain de football dans la banlieue aixoise et la scène du 3bisf – lieu d’arts contemporains installé au cœur de l’hôpital psychiatrique Montperrin, à Aix-en-Provence.

09 joueurs+1 est une installation documentaire performative. Elle peut accueillir un 10e joueur dans l’espace où la video est projetée. A Arcueil, en mars 2018, un comédien, Stephan Pastor, est venu se glisser dans les images.
"Je suis comme un passeur, traversé par les mémoires des histoires, autant que par la mienne."

Du 21 au 23 SEPTEMBRE 2018 :
FESTIVAL C’EST PAS DU LUXE / MAISON JEAN VILAR / AVIGNON
Vendredi de 13h à 19h
Samedi de 10h à 19h
Dimanche de 10h à 16h

Du 13 AU 24 MARS 2018 :
ANIS GRAS / ARCUEIL

Du 23 au 24 SEPTEMBRE 2017 :
25 HEURES DU BOUT DU PLONGEOIR

9 joueurs+1 est une oeuvre issue de Terrain de je(u), un projet d’Emmanuel Vigier et Lionel Kasparian, né de la rencontre entre les deux artistes et une équipe de psychiatrie de rue .

Héro(s)

Je défie quiconque de ne jamais avoir connu une quelconque dépendance. A une musique. A des mots. Un être. Ou un produit.
Je n’ai pas voulu faire un film à thèse, un plaidoyer pour ou contre la poudre. Mais un film en marche avec des femmes et des hommes qui tous ont en commun le désir de transmettre une mémoire particulière, entre ombres et lumières.
Une mémoire intime et collective qui colle à la peau de Marseille.

« Est-ce que l’on peut encore savoir quelque chose qu’on savait avant l’expérience de la drogue ? Est-ce que ce savoir d’avant la drogue est encore valable, ou est-ce que c’est un nouveau savoir ?
Je crois que l’expérience de la drogue dans notre société n’est pas marginale, ce n’est pas une petite déviance qui ne compte pas. »
Michel Foucault-extrait d’un entretien accordé avec Fons Elders, philosophe, 28 novembre 1971.

« C’est une rive ignorée de l’histoire de Marseille qui est abordée ici. Où les témoignages charrient surtout, et malgré tout, une force de vie incroyable. Et trop méconnue »
20 minutes

DIFFUSION :
France 3 Corse Via Stella/29 janvier 2016

PROJECTIONS :
Bibliothèque Alcazar-Marseille-22 avril 2016-soirée en partenariat avec Radio Grenouille

Videodrome2-Marseille-08 juin 2016- Cycle cinéma et dépendances.

Au cinéma les Variétés-Marseille-27 avril 2017- Projection accompagnée de l’exposition Héroïne(s) de Jahfée.

A la DAR LA MIFA-Marseille- le 10 mai 2017, dans le cadre du cycle "Habiter la ville". A l’invitation de Primitivi

Gilitin Daitin

Un soir à Papaïchton, une adolescente raconte une histoire. Et des images commencent à prendre forme...

GILITIN DAITIN est un film guidé par Fleuve d’Hier et d’Aujourd’hui en Guyane, écrit et tourné avec deux classes de 4, du collège de Papaïchton. Film "à sketches", il parcourt, dans sa forme, plusieurs genres, du cinéma documentaire au cinéma expérimental.

Que disent les contes du réel ?
A qui s’adressent leurs mots et les images auxquels ils peuvent donner lieu ?

GILITIN DAITIN a été réalisé à l’automne 2017 dans le cadre d’une résidence financée par la DAC et le rectorat. Il a été diffusé sur Guyane La Première en 2018.

Les Rêveurs

«  Une communauté de rêveurs constituée de patients, soignants et de deux réalisateurs… Ensemble nous avons entrepris de réaliser des rêves. De traduire dans la matière du cinéma les émotions du rêveur, mêlées aux images et aux sons de sa nuit. D’attraper le fil de ces narrations oniriques qui échappent peut-être à la logique mais pas au cinéma. »
Emmanuel Vigier et Séverine Mathieu

LES RÊVEURS est une série de films courts, construite en 5 cycles, chacun contenant 3 rêves.
Ils ont été réalisés lors de 2 ateliers cinéma au Pôle Psychiatrie Centre et au Pôle Sainte-Marguerite à Marseille, guidés avec la cinéaste Séverine Mathieu
15 auteurs-réalisateurs de "films-rêves".

Tarot.move

Réalisation de deux courts métrages (L’Amoureux et le Pendu) pour une installation et l’application smartphone (IPad).

« Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant.
Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences »
Lettre de Rimbaud à Paul Demeny – 15 mai 1871

La série développée sur tablette, propose 22 courts métrages associées aux 22 arcanes du Tarot.

Terres Communes

Ce film fragmenté, autant destiné au web qu’à la projection en salle, éclaire et interroge l’engagement d’un groupe de citoyens face à la mort des gens de la rue en France.
Un film sans début ni fin, qui se déroule au cours de quatre saisons d’une année indéterminée de notre époque.

PROJECTIONS

Rendez-vous en Terres Communes, en partenariat avec Zinc et Radio Grenouille. A la Friche de la Belle de Mai et au cinéma l’Alhambra. Du 20 au 24 octobre 2012.
Aux 48h de la Friche au printemps 2013
Au centre d’art contemporain 3bisF (SISM 2014)
Aux ateliers Varan-Programmation de web-documentaires indépendants, organisée par le Blog Documentaire.

ECHOS DANS LA PRESSE

« Un beau webdoc. Une façon de filmer aussi inspirée que pudique. »
Cinématraque
« Découvrez le webdoc français Terres Communes, sur la mort et l’itinérance. Touchant. »
Office national du film/Canada
« Un webdocumentaire sobre et sans artifice. »
Actualités sociales hebdomadaires
« Un objet à la fois informatif et artistique. Une forme d’hommage aux disparus. »
Travail social actualités

LE SPECTACLE

Terre Commune, divertissement intéressant est un spectacle de la Compagnie Sous X. Alix Denambride, autrice, metteure en comédienne a créé une fiction, teintée de réel, où voix et visages de la rue sont convoqués au plateau. Le web-documentaire en a été la source. Conçu pour l’espace public en 2017, il a été présenté dans différents espaces délaissés en périphérie des villes, en France, mais aussi à Helsingør dans sa version danoise durant l’été 2019.

LE LIVRE

L’ouvrage Terres Communes, vies et morts dans la rue est une traversée documentaire qui retrace le parcours des deux auteurs, Emmanuel Vigier et Alix Denambride. Troisième acte d’une trilogie, cette publication présente le texte et la dramaturgie du spectacle Terre Commune, en même temps qu’elle restitue les figures du réel qui ont inspiré le web-documentaire.

À travers des portraits et des entretiens, l’ouvrage permet de comprendre les modalités de passage à la fiction et notre volonté commune à interroger notre regard sur l’exclusion jusque dans la mort.

J’ai un frère

Deux frères séparés par une guerre.
Drazan, réfugié politique en France, à Marseille.
Dejan en Bosnie-Herzégovine, à Bosanski Brod, une ville industrielle à l’agonie, à la frontière de la Croatie.
En 2007, Drazan décide de rendre visite à son frère. L’exilé. L’ancien soldat. Le chemin qu’ils prennent. Ce "pont" qu’ils nous invitent à traverser…

Toutes ces histoires

Installation à l’Espace Culture à Marseille-Mai 2003
Autour d’un portrait d’une femme réfugiée, réalisé pendant la guerre en Bosnie en 1993 pour le journal L’Humanité.

L’image insistait.

Comment pouvait-elle encore se regarder ?
Je l’ai confrontée à de toutes petites images fabriquées avec une des premières petites caméras, qui tenait dans la main.

« Dans les photographies d’Emmanuel Vigier, cet oeil omniprésent semble nous rappeler les déclinaisons délaissées de sa fonction essentielle et pourtant primordiale pour son bon fonctionnement. Un oeil instrument de travail, capteur d’instants, décodeur d’histoires ; inventeur de réalité. »
Gilles Graber-La Marseillaise

La saga de l’opéra

Réalisation de deux courts métrages : Léo Nucci et Charles Burles

"Au départ, nous, réalisateurs de documentaires de création aux démarches cinématographiques différentes, nous souhaitions nous rapprocher des voix, du son surtout, de ce qui remplit une scène, des corps et de l’exigence qu’il y a à les dresser pour répondre à cet absolu du drame sur scène comme en ville. Des questions de cultures, sur la façon dont on créé. À la recherche du sensible, hors de la mise en scène, au cours de ces deux ans de tournage et de montages, nous avons plongé au présent dans les coulisses de grands théâtres lyriques mais aussi dans les coulisses de la mémoire. Progressivement nous nous sommes rapprochés de ce qui pouvait faire l’âme d’un art populaire avec toute la noblesse de ce qui sait être ressenti par des gens différents, hier ou aujourd’hui, juste une émotion, un son, une image, quelque chose de furtif et d’inoubliable qui peut réunir intensément un moment du moins…" Suzel Roche

Mediterraneo

J’ai travaillé jusqu’en 2011 comme grand reporter à Mediterraneo,
coproduit par France 3 et RAI 3.
Jusqu’en 2017, j’ai régulièrement participé à la fabrication de l’émission.

Des histoires courtes qui ont nourri mon travail documentaire.

Diffusé régulièrement dans une quinzaine de pays, ce magazine reste l’un des rares exemples de coopération télévisuelle internationale qui porte un regard exigeant sur les sociétés méditerranéennes.